chapitre I : CONCEPTS GENERAUX SUR L'ENSEIGNEMENT ET L'APPRENTISSAGE

Publié le par tatepong

L’enseignement est un mode d’éducation permettant de développer les connaissances des apprenants (personnes qui reçoivent l’enseignement de façon dynamique, dans la suite l’apprenant sera considéré comme adolescent)  par le billet de la communication verbale et écrite ou encore un processus de communication. En vue de susciter l’apprentissage (enseigner et apprendre sont deux concepts tout à fait indissociables).

 Pour se faire l’enseignement à besoin d’utiliser un ensemble de méthodes et de techniques pour faciliter la relation entre les enseignants et les apprenants. L’ensemble de ces techniques est appelé pédagogie, on peut dire de la pédagogie qu’elle n’est pas une science faite mais qu’elle se fait.

 

Elle est née à la fin du vingt unième  siècle ; période où l’on a pris conscience que l’enfant n’est pas un adulte en miniature et que par conséquent il faut trouver des méthodes d’apprentissage différentes de celles des adultes. Pédagogie vient du grec « paidos »et « agien »  qui conduit l’enfant c’est l’esclave qui conduit l’enfant de la maison à l’école. Et est présent pendant le cours, fait réviser à l’enfant ses leçons à domicile. La pédagogie est donc la centration sur l’apprenant, elle régit et permet d’optimiser la communication entre les enseignants et les apprenants Dans ce chapitre  l’enseignement sera présenté, les styles d’apprentissage et les technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE).

 

SECTION I-1 : ENSEIGNEMENT

          L’enseignement c’est l’art d’enseigner c’est-à-dire de montrer ce qui est juste à ceux qui sont dans l’incapacité de discerner ce qui est juste de ce qui ne l’est pas, de sortir les peuples de l’ignorance, un mode d’éducation permettant de développer les connaissances des apprenants par le billet de la communication  verbale et/ou écrite.  Pour se faire l’enseignement utilise des démarches et des approches.

 

                      I-1-1 : DEMARCHES PEDAGOGIQUES  DE  L’ENSEIGNEMENT

Selon le logiciel 12 dictionnaire indispensable est la manière de marcher, de conduire une action par extrapolation dans le domaine de l’enseignement il s’agit des méthodes et techniques utilisées. Ici on va s’intéresser aux différentes démarches de l’enseignement.

 

  I-1-1-1 : LA DÉMARCHE BÉHAVIORISTE

 Les béhavioristes s’intéressent surtout aux faits observables du comportement et ne se préoccupent guère des processus mentaux qui sous-tendent le comportement et déterminent ainsi l’apprentissage. Pour un behavioriste il y a eu apprentissage lorsque l’élève donne la réponse correcte à un stimulus donné.

Ce qui signifie en clair que pour un behavioriste le comportement n’est ni à comprendre ni à interpréter, il est à observer et à reproduire (Jacques-Philippe TSALA TSALA, 2006).

C’est pourquoi on  dit souvent des béhavioristes qu’ils pratiquent la relation S-R (stimulus réponse) signifiant une réponse de l’organisme à un stimulus provenant de l’environnement. Pour arriver à ce résultat l’enseignant s’appuie principalement sur des méthodes pédagogiques telles que l’exposé, le cours magistrale et la pratique répétée à fin de stimuler et d’augmenter la rétention de l’apprentissage. Ils utilisent aussi une méthode de renforcement qui consiste à récompenser les bonnes réponses et parfois à punir l’élève  lorsqu’il donne des réponses erronées par toutes sortes de moyens verbaux félicitations, réprimandes.

 

 

 

 

 

 

 I-1-1-2 : LA DÉMARCHE COGNITIVISTE

              Le courant cognitiviste s’oppose au behaviorisme qui réduit l’individu à un comportement faisant phi  de toute vie psychique. Les  partisans  de la démarche cognitiviste tentent  de lever un pend de voile sur les processus internes sous jacents  à l’apprentissage.

Pour les cognitivistes l’élève est considéré comme un système actif de traitement de l’information (Jérôme Seymour, 1915). Semblable à un processeur. Il perçoit des informations qui lui proviennent du milieu extérieur. Les identifient, les stockent en mémoire, les traitent, les rangent par catégories puis fait appelle à ces informations lorsqu’ il est dans le besoin pour comprendre une situation du monde réel ou pour résoudre un problème. Les partisans de la démarche cognitiviste attribuent les grandes composantes suivantes au système humain de traitement de l’information :

La mémoire sensorielle ou encore système d’information sensoriel. L’élève perçoit des stimuli visuels, auditifs, tactiles, olfactifs etc. Provenant du milieu à l’intérieur du quel il est immergé. Des processus complexes de reconnaissance des formes et de filtration de l’information sont mis en jeux

La  mémoire à court terme, l’information retenue est transférée dans une mémoire de reconnaissance de capacité réduite. Elle peut traiter aux plus sept à six informations simultanément et leurs durées de  séjour dans cette mémoire est de quelques secondes.

La mémoire à long terme, l’information est ensuite emmagasinée dans cette mémoire de façon permanente et de façon illimitée. 

Pour les cognitivistes comme pour les béhavioristes, il existe une réalité objective extrinsèque. Mais ici, l’élève doit  intégrer cette réalité à ses propres schémas mentaux. C’est donc une évolution dans les structures mentales de l’élève qui caractérise l’apprentissage. La vision de l’éducation qui en découle met en avant l’importance d’un engagement mental des élèves durant l’apprentissage afin qu’ils puissent réellement s’approprier du traitement de l’information et d’un autre coté l’enseignant doit utiliser des stratégies telles que :   

Aider l’élève à sélectionner et à sauvegarder l’information provenant du milieu extérieur en l’encourageant à utiliser des signes distinctifs lorsqu’ il prend des notes pour mieux se repérer pendant les révisions.

Aider l’élève à organiser et à intégrer cette information (par exemple en lui présentant des cartes cognitives), en l’encourageant à prendre des notes, en l’aidant à se former des images mentales significatives, en lui demandant de produire des résumés, en suscitant un auto questionnement

Aider l’élève à consulter les informations stockées dans sa mémoire  à long terme, en lui fournissant par exemple des divers indices.

 

 I-1-1-3 : LA DÉMARCHE CONSTRUCTIVISTE

           La démarche cognitiviste reconnaît  que l’apprentissage est une activité mentale. Et qu’il nécessite la coordination de nombreux processus cognitifs. Pour les constructivistes la réalité externe est interprétée en fonction du sujet, elle ne saurait être la même pour tous les sujets. Ce qui n’est pas le cas des béhavioristes et des cognitivistes. Les constructivistes  soutiennent que la réalité

 n’existe que dans la tête des individus et est construite par chaque individu, qui lui donne un sens à partir de ses propres expériences (Jacques tardif ,2001).

 

 Une des différences fondamentale entre le constructivisme et les autres approches évoquées jusqu’ici est que dans l’approche constructiviste les sujets de l’apprentissage doivent être actifs et non passifs, on parle donc d’apprenants plutôt que d’élèves. L’apprenant ne transfère pas simplement les savoirs provenant du monde extérieur dans sa mémoire. Les connaissances n’existent pas en soi en tend que vérités absolues. Ce sont seulement des consensus sociaux qui prennent origine à un moment donné du contexte dans lequel le sujet se trouve. Ainsi le savoir est ouvert avec la négociation. De ce fait le contexte social joue un rôle majeur dans l’apprentissage.

 I-1-1-4 : LA DÉMARCHE SOCIOCONSTRUCTIVISTE

Les influences d'incorporation sont traditionnellement associées à la sociologie et à l'anthropologie, le socioconstructivisme souligne l'impact de la collaboration, du contexte social, et des négociations sur la pensée de l'apprentissage. Le socioconstructivisme peut être défini comme une approche selon laquelle la connaissance interpersonnelle peut seulement être réalisée par sa construction sociale. Particulièrement appropriés à cet égard, on trouve les processus de communication se produisant dans les situations où il y a au moins deux personnes essayant de résoudre un problème. Le monde social d'un élève est un concept central dans le socioconstructivisme. Il inclut les gens qui affectent directement cette personne, y compris des professeurs, amis, élèves, administrateurs, et participants à toutes les formes d'activités. Ceci tient compte de la nature sociale des processus d'acquisition et de la place d'une collaboration sociale plus large dans un sujet donné, comme la science.

 

 

Plusieurs des auteurs qui traitent du constructivisme social ont leurs idées qui remontent à Vygotsky (1978), qui s'est concentré sur les rôles que la société a joué dans le développement d'un individu. L'apprentissage assisté, par exemple, voit la naissance de la zone proximale de développement (Vygotsky, 1978), Surtout familiale, où les personnes sont capables de faire, grâce au guidage d'une autre personne, plus que ce qu'elles pourraient faire seules. Les théoriciens cognitifs contemporains ont étendu cette notion pour donner aux aspects non sociaux de l'environnement un rôle actif dans l'apprentissage de l'individu. Plutôt qu'un processus solitaire, ces nouvelles perspectives supposent que l'apprentissage efficace arrive via des interactions avec des gens ou des objets du monde.

 

         I-1-2 : APPROCHES  D’ENSEIGNEMENT  APPRENTISSAGE

 Selon le logiciel 12 dictionnaires indispensables, l’approche est la manière d’envisager quelque chose. Ici cette chose est l’enseignement. Il sera donc question pour nous  de parcourir quelques stratégies d’enseignement.

 

                   I-1-2-1 : APPROCHES  BÉHAVIORISTE

Voici quelques exemples d’enseignements utilisant des approches béhavioristes

- au niveau des activités sensori motrices pour apprendre à un sujet à réagir  à une sensation on utilise souvent l’entraînement, le conditionnement et le renforcement des résultats obtenus. C’est le cas par exemple de l’apprentissage de la prononciation aux enfants ou une mauvaise prononciation est suivie d’une correction et une bonne prononciation des félicitations.

-  Exemple au niveau d’une activité conduisant une réponse de type booléenne. Les exerciseurs proposent aux apprenants des calculs à faire et la validation des résultats produit deux effets. Soit une exclamation en cas de mauvaise réponse, soit un bravo en cas de bonne réponse pour stimuler l’apprenant à continuer dans cette lancée. Les QCM (questions à choix multiple) implémentés sous des plates formes telles que flash constituent la clé de voûte de cette apprache.  

     

 

                          I-1-2-2 : APPROCHE  SOCIOCONSTRUCTIVISTE

Cette approche considère l’apprenant comme faisant partie d’un contexte social bien défini et que par conséquent, il serait illusoire de concevoir  toute situation d’apprentissage sans tenir compte des diverses interactions que le sujet entretient avec sa  société, son environnement et sa culture.

 

 

 

                           I-1-2-3 : APPROCHE PAR « ESSAIE ERREUR »

Cette approche se fonde sur ce que les « anglo saxon » qualifient de « learning by doing ». Elle considère que l’on apprend mieux lorsque l’on est confronté à une situation réelle.  Elle est dans la ligne de ce que l’on appelle l’esprit scientifique.   L’une des plus grandes critiques que cette stratégie a reçu  est l’absence de problématisation du problème avant de chercher  à le résoudre.

 

                        I-1-2-4 : APPROCHE  DRAMATIQUE

Cette stratégie est employée pour les apprenants ayant un fort penchant pour ce qui est mystérieux ou amusant (bref une très grande spiritualité). Elle permet à l’enseignant de « travailler derrière pendant que les apprenants s’amusent devant  ». Elle utilise diverses techniques telles que la comédie et le drame. De nos jours elle connaît un succès  retentissant notamment dans le cinéma nigérian ou les scénaristes ont compris son bien fondé et ne se résignent  pas sur les moyens à utiliser pour la mettre en place.

        

             La préparation d’une leçon ou d’un cours suppose un certain nombre de décisions pédagogiques. L’enseignant doit tenir compte des paramètres suivants ;la synthèse , la démarche à utiliser, l’ approche à utiliser, les points forts, les points faibles, le matériel de manipulation, l’ intérêt des élèves, des compétences terminales à développer et de la méthode d’ évaluation des apprentissages . Ces décisions revêtent une importance capitale et doivent être prises en connaissance de cause. 

           Un enseignement efficace n’est pas un ensemble de pratiques génériques. Mais une série de décisions sur l’enseignement prise dans un contexte donné. Un enseignant efficace n’utilise pas le même ensemble de pratique pour chaque cours …En revanche, il réfléchit constamment à son travail, observe ces élèves pour savoir s’ils apprennent ou non et ajuste sa pratique de l’enseignement en conséquence. ( Glickman ,1991) 

 

           A ce point il serait  illusoire de croire que l’une de ces méthodes serait la plus adaptée  à un enseignement. En effet chacune d’elles à ses limites, il revient donc  à l’enseignant d’appliquer un « dosage » adéquat et optimale quant à l’utilisation de ces différentes démarches et approches.

 

SECTION I-2 : STYLES  DAPPRENTISSAGES

               Peut-on concevoir une façon idéale d’aborder et de résoudre un problème ?  Nous pensons que non, tout dépend de la nature du problème, des circonstances et surtout des spécificités individuelles. En fait, confronté à une même situation la plus part des personnes présentent des réactions multiples parfois très contrastées. Comment pouvons-nous interpréter, respecter et valoriser ces différences ?

           

Qu’est ce qu’un style d’apprentissage ? Selon le logiciel 12 dictionnaires indispensable le style « c’est la manière personnelle d’agir et de se comporter » par extrapolation le style d’apprentissage d’un individu, c’est la façon dont il perçoit et traite l’information .En pratique  apprentissage, et en d’autres termes, le style d’apprentissage est donc la manière d’aborder et de résoudre un problème. Ces différents points de vue émis ci-dessus appellent inévitablement quelques commentaires.

Enseigner n’est pas synonyme d’apprendre. Les styles d’enseignements désignent les modalités de communications, alors que les styles d’apprentissages sont des modalités de résolution des problèmes.

 

Le style d’apprentissage et le style cognitif sont des concepts distincts.  Quand bien même ils sont confondus. Pour les puristes, le style cognitif est inné et stable tandis que le style d’apprentissage résulte de l’inné et de l’acquis et peut ainsi évoluer avec par l’expérience et/ou l’enseignement.

Les styles d’apprentissage ne sont pas l’expression d’une typologie rigide  qui prétendrait classer les individus en catégories strictes. Car ils ne reflètent qu’un aspect particulier de la complexité des personnes.

On  ne peut hiérarchiser les styles d’apprentissage. Tout comme dans le domaine sportif le style n’est pas nécessairement associé à la performance

Il n’existe donc pas une bonne façon d’apprendre ou de résoudre un problème. Nous sommes tous différents mais complémentaires. Toute tentative de normalisation de la démarche intellectuelle d’un apprenant, toute tentative pour prescrire un style d’apprentissage idéal et orthodoxe relève d’un fantasme illusoire.

 

SECTION I-3 : LES TICE

 Le cigle TIC se définit littéralement comme   "technologie de l’information et de la communication ".dans le domaine de l’enseignement, on parle de TICE. Réellement il s’agit de l’ensemble des outils et moyens utilisés par l’être humain pour réduire la distance qui existe entre le producteur d’une information et ses destinataires, pour réduire l’abstraction et ainsi faciliter la compréhension de certaines situations du monde réel.

 

 Ce phénomène des TIC  est dans un processus de transformation de notre société. Notre société est de plus  en plus moins traditionnelle, les  habitudes des citoyens évoluent et les limites de cette évolution ne paraissent être que notre imagination. La formation aux usages des TIC représente un enjeu de société sur lequel la recherche en éducation à la responsabilité d’apporter un éclairage scientifique. La présence exponentielle des TIC annonce une révolution qui doit être intégrée dans les pratiques des enseignants.

 

 De plus en plus tout laisse croire que les technologies se situent au centre d’une métamorphose globale et enracinée de la société. Avec l’émergence de ce que l’on appelle désormais l’économie et la diffusion des savoirs elle même arrimée à l’essor d’une société cognitive ou d’une société de l’interaction .la société du village globale  promise  dans les années 1970, louée  dans les années 1980 et envisagée dans les années 1990 avec un respect mêlé de crainte et d’incrédibilité est devenue au vingt unième siècle une réalité incontournable, elle se célèbre partout aujourd’hui.

 

 En effet l’ampleur de la métamorphose actuelle et à venir du travail d’enseignant est difficilement perceptible car la technologie évolue avec un rythme tel que l’on ne peut fidèlement prévoir l’avenir des salles de classe (cuban, 2001). Même si  nombre de chercheurs et  penseurs ont des opinions sur les classes de demain. Il n’en demeure pas moins complexe de saisir pleinement les conséquences globales du nombre sans cesse croissant  d’élèves qui sont mieux informés que ceux des générations précédentes, uniquement grâce aux TIC. Il est logique donc d’attendre à ce que l’enseignement  s'adapte à cette nouvelle réalité.

 

    Dans un monde où l' explosion des technologies bouleverse les modes d' accès au savoir .les enjeux globaux de l' intégration des TIC à l'école devraient se traduire éventuellement par une modification profonde de la tâche de professeur , de l' organisation de l' enseignement , de la conception d' apprentissage ,voire de la façon donc les élèves s' approprient les connaissances.

 

 Sous  cet angle l' importance des TICE en éducation constitue aujourd'hui un fait indéniable  qu' il est important de documenter sur le plan scientifique, car leur intégration au système éducatif semble désormais irréversible, mais non sans difficultés . Comme le soulignait Perrenoud (1998), les enseignants seront appelés à adopter une attitude de veille culturelle, sociologique, pédagogique et didactique pour comprendre de quoi l’école sera faite demain.  C’est pourquoi les enseignants ne devraient jamais laisser  aux TIC l’opportunité de façonner la conscience des élèves.  L’intégration pédagogique des TICE dans le travail des enseignants ne peut toutefois pas être vue comme un processus mécanique car les TICE doivent être soumis à une pédagogie et non le contraire. Jusqu’ à présent dans les salles de classe on assistait à une pédagogie frontale entre les élèves et l’enseignant. Plusieurs enseignants surtout ceux qui exercent la profession depuis longtemps  refusent de comprendre que les choses ont évoluées. Ceux-ci ont toujours tendance à enseigner de façon traditionnelle.                      

 

Le phénomène des TIC ayant servit de vecteurs à une nouvelle forme de colonisation de la société, l’enseignement ne saurait s’y soustraire. L’enseignement ayant pour but la transmission d’un ensemble de valeurs holistiques, ne peut se détourner du phénomène des TIC. De ce fait ces TIC vont modifier les cours tels que dispensés de façon traditionnelle. L’univers des salles de classes pourra désormais être modélisé par le schéma pédagogique ci-dessous.

                                                              

            Cependant ce schéma présente un inconvénient, IL assigne aux  enseignants le simple rôle de soutien …. Ce qui est très  dangereux et qui nous fait courir le risque d’une suprématie des TICE. Les élèves risquent de croire que les TICE seraient une solution miracle  à tous les problèmes qu’ils  rencontreront dans leur quotidien. Maintenant plus que par le passé les élèves auront de plus en plus besoin de l’enseignant pour une utilisation plus efficace de ces outils .il serait donc plus judicieux de considérer le schéma pédagogique ci-dessous.

                               

                     Schéma pédagogique opérationnel d'une salle de classe incluant les TICE

  Avec l’utilisation des TICE l’environnement des salles de classes ne va pas rester inerte il doit évoluer pour pouvoir permettre un épanouissement des élèves. On observera l’apparition des salles de classes équipées d’ordinateurs  directement connectés à la toile mondiale  (salle de classe informatisée). les élèves pourront être en contact en temps réel avec ce qui se passe dans le monde, les parents de leur  côte doivent équiper leurs enfants d’une nouvelle  variété de fournitures scolaires (matériel informatique) et encourager leurs enfants dans l’utilisation et la maitrise  des TICE.  Eviter la cyberphobie qui consiste à rejeter toutes les innovations technologiques lorsqu’on n’y comprend pas grand chose. Tout en restant vigilant sur les raisons pour les quelles leurs enfants utilisent les TICE et sur les périodes d’utilisation de ces mêmes TIC .

 

          Dans de telles salles (salles équipées d’outils TICE)  on peut imaginer sans risque de se tromper que les méthodes traditionnelles seront dépassées. En effet dans un tel environnement les réalités de l’enseignement frontal se trouveront inadéquats .La pédagogie doit pouvoir trouver de nouvelles stratégies de communication entre les élèves et l’enseignant. Ces stratégies devront tenir compte du fait  que les enseignements ne sauraient plus se développer de façon verticale ou  les élèves sont considérés comme essentiellement réceptifs. On va tendre désormais vers une pédagogie dite horizontale  ou l’enseignant sera dorénavant  vu comme un guide. Les enseignements se dérouleront selon le schéma ci-dessous.

 

 

 

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